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le blog de Laurent Tellier

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Evasion, poésie, loufoque, tout ici est permis dans le respect des autres et de soi-même . Un espace de liberté et de partages autour d'un thème commun: l'amour de la langue française.


la mycologie et la psychologie du chercheur de champignon

Publié le 24 Septembre 2023, 14:48pm

Ça y est, ce matin, première gelée blanche ce qui veut en gros qu’en trois jours nous avons passé trois saisons : été, automne et hiver. Ceux qui font les calendriers vont avoir du boulot. Nous sommes passés de la chemisette à la robe de chambre en quelques heures, mais cette gelée du matin n’est pas chagrin, c’est la promesse d’une belle promenade.

J’avais ramassé quelques pommes hier, premier signe que la saison démarre, avec quelques jours d’avance quand même. La récole s’annonce moyenne, les pluies de juillet ont caché le soleil et le soleil d’août a écarté les pluies de juillet. Peut-être aussi que j’ai mal taillé les arbres l’an dernier cela dit, elles seront quand même moins chères que dans le commerce et on s’en contentera.

Je vais donc commencer mon errance automnale, aller revoir mes arbres, on aura des discussions, sur la nature, qui va mal depuis quelque temps, ils me diront que c’est un peu de ma faute et nous resterons amis. Tiens, d’ailleurs, je vais arrêter là pour ce matin et je reprendrai en rentrant, j’aurai bien plus à dire. A tout à l’heure…

Voilà, je rentre à maison, il fait très beau, je ne sais plus où j’en étais, mais c’est pas grave. C’est superbe en forêt mais alors, dites-moi, les champignons ne sont pas pressés de sortir : zéro, fanny, nada, rien de rien. Alors les arbres se moquent de moi, c’est comme si je les avais entendus : tu n’auras rien aujourd’hui, c’est pas leur jour, ils sont susceptibles les champignons, si tu vas te promener juste pour leur couper l’herbe sous le pied, eh bien, tu reviendras. Oui je reviendrai mais je ne dirai jamais quel jour, on verra qui est plus malin.

Sur le chemin, un visiteur égaré, un beau faisan qui avait l’air de connaître son sort prochain. Un bel oiseau quand même, assez majestueux, et si j’osais être cynique, je dirais que j’ai souvenir d’images de repas royaux (aux temps de la royauté et de notre monarchie) où l’on présentait l’oiseau sur le plat, plumes comprises, pour épater le convive. Hélas, celui que j’ai vu semblait sortir de captivité, tellement il était perdu.

Les champs alentour étaient retournés, la couleur de la terre est belle, j’allais dire qu’elle est propre tellement elle est soignée. De loin, ça donne un tableau de peinture : bleu en haut, vert sur les côtés et marron au milieu. J’adore la symbolique de mes descriptions et s’il y a des lacaniens qui me lisent, je ne donne pas cher de leur jugement, mais c’est bien fait pour moi, faut pas jouer au plus fin avec les interprétations.

Finalement, pas de champignon mais encore un dérapage incontrôlé et une belle journée dans la campagne …

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